Lionel Touron et Emmanuel Petit ont prononcé, chacun leur tour, jeudi 25 août, leur « profession de foi » d’engagement définitif comme salésien de Don Bosco. Le premier est envoyé en mission à Paris, dans le 20e arrondissement. Le second part en Guadeloupe. Pour les entourer, plus de 250 jeunes participants du CampoBosco 2022.
On n’a pas tous les jours l’occasion d’assister à une messe de profession solennelle d’un religieux ou d’une religieuse. Jeudi matin, le provincial des Salésiens de Don Bosco de France, Belgique-Sud et Maroc, le père Daniel Federspiel, a donc posé la question : « Qui a déjà assisté à un engagement comme celui-ci ? » Et de plaisanter sur la belle chemise blanche que les deux jeunes frères portaient pour l’occasion. « Pourquoi ? Parce que c’est aujourd’hui quelque chose de très important pour eux : dire la vie, ma vie, je la donne au Seigneur pour les jeunes à la manière de Don Bosco. »
Le Christ… et Mandela
« Pourquoi vous vous engagez ? », questionna un jeune. Et Lionel de citer Nelson Mandela : « L’éducation, c’est l’arme de la paix. » avant d’ajouter : « C’est pour vous, les jeunes, que je m’engage »
Diplômé d’une plus importante école de commerce française (l’ESSEC), Emmanuel a 38 ans. Il a travaillé dans le monde bancaire, notamment en Asie (Hong-Kong) avant de discerner que son véritable désir, était de mettre sa vie au service des jeunes, spécialement les plus pauvres. « Dans ma vocation salésienne de religieux, il y a la vie de foi… et la vie active en tant qu’éducateur. J’ai besoin des deux, de l’articulation entre les deux : la prière et le service. Ce qui unifie ma vie en tant que religieux, c’est quand ma vocation d’éducateur, je la vie dans une réalité d’Eglise. J’aime aider les jeunes à se découvrir eux-mêmes » (lire son portrait complet en cliquant ici). En ce mois de septembre 2022, Emmanuel rejoint la communauté salésienne de Guadeloupe, aux Abymes.
Lionel à l’AEPCR
Agé de 48 ans, Lionel est lui un pur produit de l’éducation populaire. Enfant de la banlieue parisienne, il a demandé le baptême à 24 ans, a quitté l’industrie pour travailler en milieu scolaire, dans des centres, en colo. C’est à Paris qu’il a désormais posé ses valises, s’occupant d’ados de 12 à 17 ans au sein de l’association salésienne du quartier, l’AEPCR : accompagnement à la scolarité, jeux, etc. « Je suis quelqu’un de discret… Le service humble, la vie communautaire et la présence discrète : voilà. »
Source : https://www.don-bosco.net/