Rédigé sous la direction de Laëtitia Atlani-Duault, l’ouvrage donne la parole à des responsables religieux et à des intellectuels des différentes communautés, pour partager les enseignements spirituels tirés de deux ans de pandémie.

Tous n’ont pas vécu la crise du Covid de la même manière. Beaucoup partagent néanmoins des réflexions communes, quelles que soient leurs croyances religieuses.
L’anthropologue Laëtitia Atlani-Duault, directrice de recherche à l’IRD, rattachée au Ceped, a mené cette enquête en échangeant avec quinze représentants des grands courants spirituels contemporains, parmi eux, sr Véronique Margron, présidente de la Corref.
La pandémie nous a rappelé le tragique de notre condition, exposée qu’elle est, non seulement à la maladie et à la mort, mais aussi à la manière dont elle s’y manifeste en inégalités, en solitudes indicibles, ou en malchances individuelles. Cependant, ce livre collectif nous montre que les religions ou, plutôt, les communautés humaines qu’elles constituent, habitées par ce tragique, sont toujours susceptibles de prendre à leur compte l’évènement qui afflige et fait peur afin de réinventer les liens de fraternité.
Le résultat pousse à une réflexion élargie sur la condition humaine aujourd’hui sur notre rapport à la mort. Les textes questionnent « ce que les religions ont à nous dire », en ce « temps décisif »
Editions Albin Michel, 224 pages.