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Le pape François publie une 4e encyclique, « Dilexit nos » pour revenir à une spiritualité du cœur

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Le pape François publie une 4e encyclique, « Dilexit nos » pour revenir à une spiritualité du cœur

« Il nous a aimés », c’est le titre du texte publié par le pape François le 26 octobre dernier sous forme d’encyclique, « sur l’amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ » à l’occasion des célébrations des 350 ans des apparitions du Sacré-Coeur de Jésus à sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial.

1. « Il nous a aimés » dit saint Paul, en parlant du Christ (Rm 8, 37), nous faisant découvrir que rien « ne pourra nous séparer » (Rm 8, 39) de son amour. Il l’affirme avec certitude car le Christ l’a dit lui-même à ses disciples : « Je vous ai aimés » (Jn 15, 9.12). Il a dit aussi : « Je vous appelle amis » (Jn 15, 15). Son cœur ouvert nous précède et nous attend inconditionnellement, sans exiger de préalable pour nous aimer et nous offrir son amitié : « Il nous a aimés le premier » (1 Jn 4, 19). Grâce à Jésus, « nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru » (1 Jn 4, 16). 

Tableau de Maurice Denis « Sacré-Cœur crucifié », 1894

2. On utilise souvent le symbole du cœur pour parler de l’amour de Jésus-Christ. Certains se demandent si cela a encore un sens aujourd’hui. Or, lorsque nous sommes tentés de naviguer en surface, de vivre à la hâte sans savoir pourquoi, de nous transformer en consommateurs insatiables, asservis aux rouages d’un marché qui ne s’intéresse pas au sens de l’existence, nous devons redécouvrir l’importance du cœur [1].

Quelle compréhension avons-nous du “cœur” ?

3. Dans le grec classique profane, le terme kardia désigne le tréfonds des êtres humains, des animaux et des plantes. Il indique chez Homère, non seulement le centre corporel, mais aussi le centre émotionnel et spirituel de l’homme. Dans l’ Iliade, la pensée et le sentiment relèvent du cœur et sont très proches l’un de l’autre. [2] Le cœur apparaît comme le centre du désir et le lieu où se prennent les décisions importantes de la personne. [3] Le cœur acquiert chez Platon une fonction de “synthèse” du rationnel et des tendances de chacun, les passions et les requêtes des facultés supérieures se transmettant à travers les veines et confluant vers le cœur. [4] C’est ainsi que nous voyons depuis l’antiquité l’importance de considérer l’être humain non pas comme une somme de diverses facultés, mais comme un ensemble âme-corps avec un centre unificateur qui donne à tout ce que vit la personne un sens et une orientation.

Lire la suite de l’encyclique : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/20241024-enciclica-dilexit-nos.html

Qu’est-ce qu’une encyclique ?
L’encyclique, terme d’origine grecque signifiant « circulaire », représente l’un des plus hauts niveaux de documents pontificaux, adressée aux évêques et aux fidèles de l’Église catholique. 

Explication du père Etienne Kern, recteur du sanctuaire du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial :

Lire également l’entretien accordé à sr Véronique Margron, présidente de la CORREF, au journal La Croix, à l’occasion de la sortie de l’Encyclique :

« Dans sa nouvelle encyclique Dilexit nos, publiée jeudi 24 octobre, le pape François prône la dévotion au Sacré-Cœur. Pour Véronique Margron, théologienne et présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, cette piété peut soutenir l’engagement des chrétiens dans une perspective de compassion et de réparation de l’Église et du monde »

https://www.la-croix.com/religion/veronique-margron-avec-son-encyclique-francois-nous-appelle-a-reparer-les-blessures-de-notre-temps-20241024

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