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De victimes à témoins, une journée mémorielle avec les jésuites

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De victimes à témoins, une journée mémorielle avec les jésuites

Étape importante et fondatrice que celle qui a eu lieu ce 1er mars à Paris; cette journée aux Facultés Loyola à Paris a eu pour but de faire mémoire et de reconnaître les souffrances subies par celles et ceux qui ont été agressés par des jésuites en France et en Belgique francophone et permettre à la Province jésuite d’Europe occidentale francophone de redire sa honte et sa désolation, ainsi que son engagement au service de la vérité et de la justice.

Cette journée a été souhaitée par le P. Thierry Dobbelstein sj, Provincial, et par des personnes victimes dans
le cadre des parcours initiés avec la Commission Reconnaissance et Réparation (CRR) en France depuis 2022
et avec Dignity en Belgique depuis 2011.

©Cathobel.be


« Il était essentiel que se tiennent cette étape de reconnaissance et cette démarche commune. Cela
fait une dizaine d’années que nous recevons des témoignages et il est important que nous fassions
ensemble, personnes victimes et témoins, ainsi que jésuites, mémoire des agressions subies ».
P. Thierry Dobbelstein sj.


Elle a été conçue pour et avec les personnes victimes de jésuites : un collectif d’une douzaine de personnes,
victimes et jésuites, s’est retrouvé depuis octobre 2024 pour concevoir ce temps mémoriel, accompagné par
un binôme de professionnels indépendants dans une démarche de co-construction. Au fil des rencontres le
projet d’une journée mémorielle s’est dessiné autour de la parole des personnes victimes et faisant appel à
différentes formes d’expression, notamment à l’art, pour tenter d’exprimer l’indicible.

©Mosaique Soeur Samuelle, créee pour cette journée


Toutes les personnes victimes de jésuites ont été invitées à cette journée. Le 1er mars, une trentaine étaient
présentes, accompagnées par une vingtaine de proches. La matinée a rassemblé 80 personnes : les victimes,
leurs proches et les jésuites ayant exercé des responsabilités dans le gouvernement de la Compagnie de
Jésus. Les personnes victimes qui le souhaitaient ont partagé leur témoignage sous différentes formes –
texte, poème, dessin, photo – entrecoupées de quelques respirations musicales. Un temps éprouvant parce
que « parler c’est revivre les agressions » mais nécessaire parce que, comme l’a rappelé Damien, une
personne victime membre du collectif, « nous savons que notre parole libérera d’autres paroles ».

©Jesuites

En savoir plus : https://www.jesuites.com/

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