La peur

16 juin à Paris -Théâtre : “La peur” de François Hien

PARTAGER

16 juin à Paris -Théâtre : “La peur” de François Hien

PARTAGER

La peur

Partager

La peur

16 juin à Paris -Théâtre : “La peur” de François Hien

Criante d’actualité et vitale dans son contenu pour continuer de sensibiliser les chrétiens, le monde ecclésial et toute personne en lien dans la lutte contre les abus, la pièce de François Hien est donnée ce 16 juin à 14H30 à Paris au Café le Dorothy

Parce qu’on a découvert sa liaison amoureuse, le père Guérin a perdu sa paroisse. Devenu le confesseur des hommes d’Eglise, il prévient la justice de la pédocriminalité du père Grésieux qu’il a apprise en confession. Il pourrait dénoncer également l’évêque qui savait mais qui a gardé le secret ; ce dernier le convainc de n’en rien faire. Pour prix de son silence, le père Guérin retrouve une paroisse. Mais un jeune homme, victime autrefois du père Grésieux, lui rend visite pour obtenir son témoignage. S’engage alors un dialogue qui bousculera profondément les deux hommes.” 

La pièce ambitionne de s’adresser à tout le monde : les chrétiens comme les non-chrétiens, ceux que ça
intéresse et ceux qui s’en fichent, ceux qui ont été meurtris par l’Église et ceux qui la défendent contre les
attaques.

S’adresser à tout le monde, cela ne signifie pas contenter tout le monde. La pièce est sans équivoque sur
sa description du désastre moral de l’Église. Elle est particulièrement dénonciatrice du mensonge qui la
gangrène. Pour autant, la pièce est écrite de telle sorte qu’un croyant sincère ne soit pas tenté de quitter
la salle dès les premiers instants. Les personnages cléricaux n’y sont pas caricaturées, et ils portent des
discours que de vrais prélats pourraient signer.

Pour autant, cet accueil ne doit pas s’apparenter à une indulgence à l’égard des turpitudes de l’Église. La
pièce contient des paroles très dures, une dimension de colère.
Il s’agit de créer les conditions pour que tout le monde entende la même chose, et s’unifie dans un parcours
de sens commun. Nous croyons que le théâtre peut être le lieu d’un dépassement du conflit ; mais un dépassement qui n’est possible qu’à condition de ne rien passer sous silence, de ne pas reconduire les dénis
et les mensonges ; d’avoir mis en lumière les injustices, d’avoir accueilli et donné expression à la colère.

La Peur est construit à la fois comme une épreuve de vérité, qui crève les abcès, et comme un parcours
d’apaisement.

“La peur du titre est abordée dans la polysémie du terme : peur existentielle, peur de voir révélés ses secrets, peur de perdre son amour, peur de la solitude, peur du scandale… Toutes ces peurs qui imposent le silence. Par-delà ses détours et ses fausses pistes, la pièce raconte l’histoire d’une libération : celle d’un homme qui s’affranchit de la peur. (…) Il me semble que c’est une pièce qui conduit vers la lumière. C’est en tout cas ainsi que je l’ai vécue, en l’écrivant”.
François Hien

En savoir plus sur le Dorothy Café : https://www.ledorothy.fr/

PARTAGER

à découvrir aussi